Quel avenir pour le télétravail en France après la pandémie de covid-19 ?

teletravail en France
Le télétravail connaît un moment de gloire avec la pandémie de la COVID-19. Des millions de Français ont été « forcés » d’adopter ce mode de travail. Il va sans dire qu’après l’épidémie a accéléré la tendance à cette pratique, peut-être à long terme.

Une idée pas si nouvelle que ça

Le travail à distanceLa pandémie encourage ces investissements dans des industries où le télétravail est possible, avec plus de personnes qui apprennent à utiliser la technologie à distance. Par conséquent, un virage plus permanent vers le télétravail se profile à l’horizon. Les Français changeraient leurs habitudes, et certaines de ces habitudes resteraient. Avant la pandémie, la population commençait à s’intéresser au télétravail. Les mesures restrictives durant l’année 2020, n’ont fait que renforcer cet engouement. La résilience dans le long terme incitera les entreprises à revoir leur mode de fonctionnement, à être plus prudent assurant ainsi une réelle protection de leur finance et de leur personnel. Le travail à domicile deviendrait un standard adopté par la majorité des sociétés grâce à ses nombreux privilèges sociaux et sanitaires. Mais dans la plupart des cas, on s’intéresse plutôt au mélange des deux. À long terme, le régime d’alternance entre présence et travail à distance pourrait représenter une structure stable dans la gestion des ressources des grandes entreprises. Les avantages seraient là pour toutes les parties concernées, mais nous avons besoin d’un accord sur la normalisation. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à partir de maintenant, travailler de chez soi ou dans un café, se trouve plus accepté par les employeurs.

 Comment est-ce possible ?

Des recherches ont démontré une amélioration du bien-être des travailleurs grâce à un travail à distance intelligent jouant sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Le sentiment d’indépendance et la hausse qualité de vie — moins de stress — augmenteraient la confiance en soi. Mais le vrai « smart working » ne découle pas de la pandémie de COVID-19. Pour achever la transition, un bond technologique radical sera nécessaire. Il doit être réfléchi afin de ne pas accroître les inégalités entre les diverses catégories. Concernant le fossé des chances entre les hommes et les femmes, le travail à distance peut aider à combler les différenciations. Il sera parallèlement indispensable de transformer la culture d’entreprise, en mettant de plus en plus en place un modèle d’évaluation qui s’intéresse aux objectifs à atteindre plutôt qu’au nombre d’heures travaillées. Outre les aspects pratiques, le principal problème pour administrer un changement aussi vaste est l’absence de base législative pour le rendre structurel. Les ajustements que les entreprises et les employés ont dû adopter lors des « lockdown » ont souvent été gérés de manière informelle, sans avoir au préalable une négociation syndicale ou un accord personnel.

Le travail à distance, un faux débat

La discussion sur l’avenir du travail à domicile en France n’a pas lieu d’être. En effet, l’évolution technologique poussera tôt ou tard les entreprises à modéliser les heures de travail. Dans un futur plus ou moins proche, le cadre du travail alternera les locaux et le domicile. Certes, aujourd’hui en raison de nombreux points sombres à éclaircir, les employés sont encore réticents à adopter cette méthode pour le développement de leur entreprise. Mais au fil des années, on verrait le bout du tunnel. Il est temps de faire confiance à ses salariés pour améliorer leur bien-être et la productivité en met en place une nouvelle politique et de nouveaux rituels.